Les trois prévenus ont demandé la relaxe, estimant que rien ne permettait, vu l’extrême rareté du streptocoque, de déceler l’infection. Tous estiment que les expertises ne démontrent pas une causalité directe entre la prise en charge et les lourdes séquelles subies par la patiente. « Vous avez à juger un diagnostic à un instant T qui peut être évolutif. Il n’a pas refusé de donner des antibiotiques, il a raisonné de façon objective dans le cadre hospitalier qui était le sien. Mais il ne la laisse pas partir comme ça, il précise bien à la patiente qu’elle doit revenir en cas de signe évolutif », plaide Me Arnaud Dupin, l’avocat du premier médecin.